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SOUTH PARK De T. Parker et M. Stone Les initiés lespéraient de tout cur, les néophytes lattendaient avec limpatience de la première fois. Le grand écran accueille enfin la version longue du dessin animé le plus déjanté de Canal +, South Park. Toute la bande tonitruante de Cartmann, Kyle et linénarrable Kenny sévissent, oscillant entre le gore au stade terminal et le ridicule mortel, le tout cuisiné à la sauce satyre, très relevée A première vue (ou plutôt projection), South Park nest ni plus ni moins quun divertissement pour adultes le film est interdit au moins de douze ans qui se regarde au centième degrés minimum. Car comment ne pas rire à sen tenir les côtes pendant près dune heure trente devant la cascade de gags savamment concoctés par les créateurs de cette petite ville frontalière du Canada ? Lhistoire en elle-même atteint le summum du ridicule. Dans la petite bourgade bouseuse (sic) de South Park, une bande de gosse tue le temps en allant voir la version cinématographique de lémission de leurs héros, Tarrance et Phillip, chantres absolus de la vulgarité canadienne. Très influencés, ils finissent par en adopter leur langage outrancier à souhait, ce qui provoque lire de leurs parents, et en particulier celle de la mère de Cartmann, qui décide de prendre les armes contre le Canada pour mettre fin à lémission (et à la vie !) des deux stars. Un peu simple, me diriez-vous, comme scénario. Mais cest sans compter avec limagination délirante des auteurs de South Park. |
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Car en effet, tous
les clichés sont abordés sans ménagement et avec lextrémité qui à fait tout le
succès de cette série (sur Canal +, tout les dimanche à 11h55, en crypté). Sur un ton
très comédie musicale, on trouve pêle-mêle le judaïsme, lintolérance,
lenfance, lamour (ah, lamour !), lantimilitarisme, le
mercantilisme
et lhomosexualité, qui, à notre grande surprise tient une
place avantageuse dans ce dessin animé. Thème très largement bousculé, voire malmené,
mais pour notre plus grand plaisir. Ne me demandez pas pourquoi, les deux héros gays de
cette histoire sont le diable en personne, qui se fait chier mortellement en Enfer, et son
petit copain
Saddam Hussein ! Ca ne vous rappelle rien, le Grand Satan ?
(Ces américains, toujours aussi prompts à faire passer le message des Etats-Unis
triomphants !). Entre ces deux personnages, ce ne sont que répliques hilarantes, qui
appellent à faire notre autocritique entre deux fous rires. Au cours de cette histoire,
vous aurez aussi loccasion dassister à la fin tragique de Bill Gates (patron
de Microsoft), lapparition de Bill Clinton (bien écorché lui aussi, un vrai
délice), et dune multitude dautres personnages tous aussi décapants les uns
que les autres. Le public stéphanois ne sy est pas trompé. Lambiance des salles de cinéma en est la preuve et votre serviteur vous invite à investir deux paquets de Marlboro afin de vous décrasser les poumons sans douleur tout en vous offrant cent vingt minutes de franc bonheur. A ne rater sous aucun prétexte ! |
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